Retour aux articles 4 min

La parole aux dirigeants – Marie-Laure Jarry, Directrice Générale de Maison Le Goff

Marie-Laure Jarry a repris en 2019 la direction de Maison Le Goff, biscuiterie créée en 1950 à Morlaix en Bretagne. Dotée d’un savoir-faire historique reconnu, d’un potentiel certain et de belles perspectives de développement, l’entreprise se restructure pour renouer avec la rentabilité. Pour atteindre son objectif, Marie-Laure Jarry souhaite s’entourer de collaborateur.rice.s  compétent.e.s et qui donnent « du sens aux produits que nous élaborons ». Abaka, cabinet de conseil en Ressources Humaines a ainsi accompagné l’entreprise dans le recrutement d’un Directeur d’usine.

Marie-Laure Jarry-Recruter un directeur d'usine

 

Pouvez-vous présenter Maison Le Goff ? 

« Maison Le Goff existe depuis 1950. Nous comptons 45 salariés et réalisons 5,3 Millions d’euros de chiffre d’affaires. Outre un savoir-faire différenciant en pâtisserie, Madame le Goff, fondatrice de la biscuiterie a de surcroit toujours cultivé un ADN fort autour de la qualité des approvisionnements et des recettes. Toutes nos matières premières proviennent de France, voire de Bretagne. La qualité de la transformation est également primordiale à nos yeux. Nous évoluons dans un univers où la transformation industrielle est très développée. Nous n’utilisons pas de dérivés de sucre et d’additifs. C’est vraiment ce qui nous caractérise et nous différencie de bons nombres de fabricants.
Chez Maison Le Goff, nous cultivons cet ADN historique. Nous complétons cette démarche de responsabilité en utilisant 100% d’emballages recyclables.
 » 

Quel était votre besoin en recrutement ? 

« J’ai repris la direction de l’entreprise en mai 2019. Nous avons un enjeu de restructuration de l’entreprise pour la rendre rentable, ce qui constitue un véritable défi pour tout entrepreneur ! Dans la stratégie de retournement de l’entreprise, nous avons franchi d’abord une première étape. Nous devions en effet prouver que nous avions de l’avenir et que nous pouvions aller chercher de grands clients. Nous sommes aujourd’hui dans une dynamique produit qui répond positivement à un marché. Dans un second temps, il s’agissait de structurer nos activités. Autrement dit, nous nous sommes attelés à mettre en place des process adaptés à notre activité et à notre organisation. Cette étape est fondamentale et ne peut se faire, qu’avec des professionnels de haut niveau, expérimentés.»

« Nous cherchions donc à recruter un directeur d’usine dont la mission principale était la suivante : aider à développer l’entreprise et mettre en process l’usine, c’est-à-dire concevoir, mettre en œuvre et piloter des processus de mesures de productivité, de déchets, etc.. Enfin, agir sur l’optimisation du planning de production pour redresser l’entreprise. » 


« Quand vous êtes dirigeant d’une petite entreprise qui doit retrouver sa rentabilité, vous ne pouvez pas vous tromper, la réussite de votre stratégie dépend de la personne que vous recrutez pour la porter. »


Pourquoi avoir choisi Abaka pour le recrutement d’un Directeur d’usine ?

« Abaka possède un très grand leadership en Bretagne dans l’agroalimentaire avec une bonne connaissance des réalités de notre secteur, des équipes, des contraintes, des forces et des besoins de ce secteur, ce qui est intéressant pour nous. J’ai donc fait part de mon besoin à Marie-Laure Collet, fondatrice du Cabinet. » 

 

Qu’avez-vous le plus apprécié lors de votre collaboration avec Abaka ? 

« J’ai beaucoup apprécié l’efficacité des équipes, dans l’écoute et la compréhension de notre besoin. Cette efficacité s’est traduite par la proposition de profils très pertinents par rapport au cahier des charges que j’avais établi. Ce n’est jamais évident pour un cabinet externe de nous comprendre rapidement. Parfois il y a besoin de repréciser des choses, de faire des allers-retours. Les 3 profils qui m’ont été proposés collaient parfaitement avec ce que je recherchais. »

J’ai également apprécié la transparence des échanges entre les consultants et moi. Quand vous êtes dirigeant.e d’une petite entreprise qui doit retrouver sa rentabilité, vous ne pouvez pas vous tromper. La réussite de votre stratégie dépend de la personne que vous recrutez pour la porter. »

« Enfin, la franchise est également importante, car elle permet de se faire une idée, par exemple sur les délais : le recrutement d’un directeur d’usine peut prendre 8 à 10 mois et la localisation dans le nord Finistère représente une difficulté supplémentaire pour recruter. Avoir cette visibilité tant sur le retroplanning que sur les difficultés éventuelles qui pourraient surgir et qu’il faut évidemment anticiper dès le départ de la mission nous aide en tant que dirigeant. Au-delà du fait que c’est efficace et professionnel, c’est intelligent dans la façon de fonctionner. »


« Ce que nos candidats et collaborateurs privilégient, c’est l’ambiance, le cadre de travail et le sens de ce qu’on fait. »


Pensez-vous que les difficultés de recrutement et de fidélisation vont perdurer en 2023 ? 

« Sur les postes opérationnels, nous allons continuer à avoir des difficultés. Nous avons par exemple mis deux ans à trouver l’équilibre dans notre équipe de maintenance industrielle. C’est également très difficile bien sûr en pâtisserie, comme partout ailleurs.
Pour trouver des salariés, nous sommes membres d’un groupement de compétences, le GE des DRH de l’Iroise . Nous sommes présents dans les forums d’emploi en local et comptons sur cet écosystème. Il nous a permis de recruter des opérateurs de production. Il faut trouver des relais de visibilité.

Je pense que les difficultés de recrutement vont continuer, aussi parce que les salaires de ces professions sont bas. L’intérêt c’est de gérer un équilibre entre le travail et le temps pour soi. Donc ça veut dire « je prends un travail où je me sens bien ou je m’oriente vers l’intérim ». Je pense que cette recherche d’équilibre est structurelle et qu’on ne va pas revenir en arrière, je ne pense pas. » 

Quels leviers d’attractivité et de fidélisation cultivez-vous ? 

« Ce que nos collaborateurs aiment chez nous c’est l’ambiance. Notre ambiance est familiale. Quand je demande en entretien de fin de période d’essai, notamment, pour quelles raisons ils souhaitent rester, la bonne ambiance revient toujours en premier. Bien sûr, cela ne veut pas dire que la rémunération ou la qualité du travail ne sont pas importantes, mais j’ai l’impression que ceux qui veulent travailler choisissent maintenant à la fois la bonne ambiance, le cadre de travail et le sens de ce qu’on fait. C’est ce que nous privilégions chez Maison Le Goff. » 

 

Maison Le Goff - Recrutement directeur d'usine

 

Globalement, quels sont les enjeux 2023 pour la Maison Le Goff ? 

« L’enjeu est de retrouver la rentabilité, ce qui sera atteint au printemps prochain, une bonne nouvelle. »

Un dernier mot ? 

« Merci Abaka de nous avoir trouvé notre perle pour continuer à faire perdurer Maison Le Goff ! »

 

 Abaka remercie Maison Le Goff et Marie-Laure Jarry d’avoir fait appel à notre cabinet de recrutement et d’avoir pris le temps de partager son expérience suite au recrutement d’un Directeur d’usine. Abaka, fort de son expertise Executive Search depuis plus de 20 ans, vous accompagne sur vos projets de recrutements et chasses de têtes, de marque employeur et de conseil aux organisations sur tout le territoire national.

 

Échanger sur votre projet